Fabriquer un pistolet avec une imprimante 3D
Le coup de feu du premier pistolet fabriqué avec une imprimante 3D a été tiré avec succès, déclenchant une vague de critiques concernant les avertissements de sécurité. Le pistolet, surnommé le Libérateur, a été conçu par une entreprise basée au Texas dirigée par un étudiant en droit de 25 ans nommé Cody Wilson.
Un an d'études a été nécessaire pour concevoir ce pistolet
Il a fallu à l'entreprise de Cody Wilson un an pour concevoir et créer le pistolet, qui a été assemblé à partir de plusieurs éléments imprimés avec une imprimante 3D. Toutes les parties de l'arme ont été faites de plastique type ABS, sauf pour le percuteur, qui était un clou en métal ordinaire. Le calibre du pistolet est du .380 et peut être utilisé plusieurs fois avant que le canon se dégrade. Ce n'est pas un problème, il faut juste en imprimer un autre.
Les essais du pistolet 3D
Le libérateur a été testé à plusieurs reprises, sans aucune blessure à son porteur, comme on le voit dans la vidéo (Tir du pistolet 3D). Toutefois, les experts insistent sur le fait que des armes à feu comme ce pistolet imprimé en 3D peuvent être très dangereuses et peuvent gravement blesser celui qui s'en sert, car le plastique utilisé (ABS) ne supportera pas longtemps la pression balistique induite au pistolet fabriqué avec une imprimante 3D.
La fiabilité du pistolet fait avec une imprimante 3D
Les militants anti-armes ont critiqué le projet, avertissant que cette technologie peut avoir des conséquences mortelles si elle tombe dans de mauvaises mains. Les armes imprimés en 3D ne sont pas encore aussi fiables que les armes ordinaires, ceci sera amené à changer avec les progrès futurs de la technologie d'impression 3D. Cela signifie que les criminels seront de plus en plus intéressés par ces armes peu difficiles à se procurer.
L'Etat et l'autorisation de ce pistolet fabriqué avec une imprimante 3D
Wilson soutient que la décision de rendre les plans disponibles était basée sur la liberté individuelle. Il envisage dans un avenir proche que les gens aient accès gratuitement à des plans pour toutes sortes d'objets, un monde dans lequel la technologie offrira aux gens ce qu'ils veulent, libre de toute ingérence politique. Il reconnait que sa conception des armes à feu fabriquées avec une imprimante 3D pourrait être utilisée pour nuire aux gens, Wilson insiste sur le fait que l'objectif d'une arme à feu est de causer des dégâts, que ce soit pour se défendre ou autres, mais cela n'empêcherait pas de l'interdire.
Pourquoi s'enquiquiner avec l'impression 3D alors que les industriels maitrisent le processus de fabrication, et surtout le cout de production.
RépondreSupprimerEt franchement, un flingue en plastique reste fragile, pour propulser de l'eau ou une bille ok mais une vraie balle....bof